samedi 21 novembre 2015

L’Alice Robert, encore et toujours…

Article initialement paru en juin 2007
 
C’est vrai que depuis le début de la saison, je n’ai pas eu souvent l’occasion de visiter les autres épaves de la côte, et encore moins dans des conditions permettant d’en rapporter des photos. Alors une fois de plus je vous livre une visite de cette épave en images par « temps clair ».
Nous laissons le bout jouxtant le canon arrière pour aller vers la mitrailleuse sur son socle rotatif surélevé. Le filet s’est encore un peu plus affaissé et les fûts sont libres.


Puis nous survolons le pont arrière délabré sur lequel gît une grande échelle et nous passons à côté d’ouvertures donnant vers l’intérieur de la structure.



Nous gagnons les bossoirs du château et passons en contrebas de la citerne.



Les coursives supérieures sont trop encombrées pour que nous y passions. Aussi nous nous écartons à l’extérieur de l’épave pour remonter le château jusqu’à la passerelle.



Seuls les anthias habitent encore le poste de pilotage, comme tout le reste de l’épave où ils sont très nombreux.

Sur les cales avant un reste de mât de charge est écroulé, accroché par des filets.


L’énorme treuil est recouvert de filets comme autant de toiles d’araignées sur cet objet que personne n’a astiqué depuis 60 ans.


Bien sûr, nous ne manquons pas de jeter un regard vers le mât, symbole de l’épave, autour duquel vole une nuée d’anthias.


Toujours plus vers l’avant nous parvenons au gros canon, lui aussi empêtré de restes de filets



Et enfin, la proue, au bastingage couvert de filets, et les ancres encroûtées à poste.


Il est plus que temps de rebrousser chemin vers le bout. Au passage, deux grosses bittes d’amarrage dépassent du fatras de débris jonchant le pont avant.


Puis ce qui pouvait être une lance (à eau ?) [support de mitrailleuse, NDLR] encroûtée de Corynactis aux couleurs révélées par la lumière du phare



Nous nous présentons face à la passerelle, puis nous traversons le château d’un bossoir à l’autre. Le passage de quelques palanquées a réduit la visibilité…



Puis nous rejoignons le canon arrière et le bout pour entamer une remontée tranquille, l’ordinateur indiquant déjà 9 minutes de palier…

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