mardi 24 novembre 2015

Tournée d’inspection : le Saint Lucien

Article initialement paru en juillet 2010

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas pu faire une tournée d’inspection des épaves. Les occasions ont été plus que rares. D’année en année, à chaque nouvelle saison, les épaves nous montrent quelques signes supplémentaires de vieillesse.
On ne va pas se bousculer sur l’épave car à part nous deux, une seule autre équipe descendra derrière nous. Ce jour-là, me voilà largué sur le Saint Lucien en compagnie d’un examinateur habitué des lieux. Voyons ce qui a pu changer depuis l’automne dernier.
Le bout de balisage mène au château bien écroulé. Les bases des tuyauteries d’aération, encore dressées, sont trop larges pour abriter des congres. Ou alors il n’y a pas de congre assez gros sur l’épave, ce qui n’est peut-être pas plus mal pour les visiteurs qui viendront faire la visite…


Direction la poupe. Le pont arrière ne s’est pas arrangé, mais il ne semble pas plus dégradé. Plusieurs nudibranches (flabellines et doris tricolore) habitent sur le bastingage.


Les formes des restes de structures du gaillard arrière se dessinent. C’est encore la partie la mieux conservée de l’épave.


La coque est très ajourée et les écoutilles ne sont plus les seuls accès à l’entrepont.


Sur la dunette, une structure à l’évidence rotative et dont je ne connais pas le rôle est toujours en place, bien encroûtée. Dans le bastingage à l’extrémité de la poupe ne loge plus qu’un des 2 congres dans un conduit qui se fait un peu court et étroit. Il lui faudra sûrement songer à déménager.


Retour au château pour faire un petit tour sur ce qui était le pont avant.


Les bossoirs gisent sur les restes des cloisons qui ne sont pas encore tombées. 


Et c’est sous l’un d’eux et d’autres débris que repose la baignoire.


Pour ce que j’ai pu en juger, l’épave n’a pas subi de dégâts visibles depuis l’automne dernier. Comme d’habitude, la visite doit rester prudente en raison de la fragilité des structures, mais il y a de quoi se faire plaisir. Mon binôme ne dira pas le contraire !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire