samedi 12 décembre 2015

Session épaves. 2 : l’Alice Robert (2/2)

Article initialement paru en août 2009.

Tout bon plongeur le sait : on ne pénètre pas à l’intérieur des épaves, c’est dangereux et ce n’est pas bien… Certains nuancent en disant que si on est correctement équipé et qu’on maîtrise les techniques, on peut se lancer dans l’exploration en suivant toutes les règles spécifiques. Cependant, un point me paraît important quelles que soient les conditions et les techniques : les autres personnes de la palanquée. Donc pour cette fois, on restera à l’extérieur du château…
Glissons le long des coursives du côté bâbord.


On arrive à une petite pièce sous une citerne. Dans ce local se trouvait un petit atelier et dans ce petit atelier se trouvait un étau.


Cet outil, massif, encroûté, n’a pas résisté à une évaporation aussi subite qu’extraordinaire, évaporation qui à aussi concerné la barre sur laquelle il était fixé. J’ai parlé de cet acte de vandalisme dans un article paru dans la presse spécialisée ce mois-ci. Ce tout petit local a perdu l’élément qui lui conférait son identité.
A côté de ces parties habitables, c’est un peu le cirque. Est-ce un autre support d’armement qui est renversé ?


En prenant un peu de hauteur, la tourelle circulaire portant la mitrailleuse à double canon se détache du pont en teck en bonne partie délabré.


De ce point de vue, on se trouve sur la citerne surplombant l’atelier.


Sur la droite, un bossoir encore debout à la sortie des coursives bâbord porte des lambeaux de filet.


Quantité de débris encombrent ce qui était le pont supérieur du château. Restes de la structure, cordages, câbles et parties de filets déchirés, tout est mélangé.



En regardant vers l’angle bâbord avant, une cloison avec son ouverture d’une porte gît posée au-dessus de la passerelle.


Le bout de balisage est là. La lente ascension débute, à regret, en jetant un dernier regard sur le château et à son trou de cheminée.


Ce n’est pas grave, on reviendra très bientôt sur l’Alice Robert, après une petite visite sur… Sur ?...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire