samedi 12 décembre 2015

Déchet ou épave ?

Article initialement paru en octobre 2009

Epave : nom féminin (ancien français espave, égaré, du latin expavidus, épouvanté)
Tout objet mobilier perdu et dont le propriétaire reste inconnu.
Objet abandonné à la mer et flottant au gré des flots ; débris sur le rivage.
Carcasse de navire échoué sur une côte.
Automobile accidentée ou trop usagée pour pouvoir être réparée et qui est destinée à la casse.

Une après-midi, Ramoucho et moi avons fait une petite ballade tous les deux. Quand cela nous arrive, nous essayons d’aller voir un peu plus loin ou ailleurs que d’habitude. Nous avons donc survolé les patates de coralligène, puis nous avons dépassé une roche isolée et en partie encroûtée et nous avons vu ces restes :

Une roue au bout d’un reste d’essieu, des amortisseurs éparpillés. Au bout, une partie d’un moteur ?




Sur un côté, une autre roue et d’autres pièces de métal. L’ensemble est étalé sur peut-être 20 ou 30 m2.


Comment cet engin est-il arrivé jusque-là ? La falaise est bien loin. Quand ? Tombé d’un bateau ? Un coup des commandos de Collioure pendant l’un de leurs exercices ?
Si je reprends les définitions du mot « épave », peut-on considérer que ces restes en constituent une ? Ou doivent-ils être considérés comme des déchets ?

Plus loin, de très longs tuyaux de ciment gisent, propres de tout encroûtement, et le coralligène se réduit à de très petits et très espacés reliefs sur un fond sableux en pente très douce.

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